À PROPOS
PrésentaTion
Né en 1997 à Rivière-du-Loup, Samuel Gagnon vit la majeure partie de sa vie dans la ville de Rimouski. Il commence à peindre à l’huile à l’âge de 11 ans, médium qu’il délaissera pendant de longues années pour prioriser l’acrylique. Ses études lui offriront toutefois peu de temps pour se consacrer à sa passion. Il effectue un baccalauréat en psychologie afin de mieux comprendre son entourage et lui-même. Son amour pour l’art prend de plus en plus de place dans sa vie alors qu’il décide de se réorienter en architecture à l’Université Laval, pendant une année. Perdant le contact avec le domaine conceptuel alors que ses études avancent, il décide de se lancer pleinement dans le métier d’artiste peintre en 2020, cette fois-ci, de retour à l’huile.
À la suite d’une résidence artistique à Banff, il constate son engouement envers la peinture en plein air, devant de magnifiques paysages. C’est alors que lui vient l’idée du concept de Le Vent dans les Toiles: parcourir l'Amérique de manière nomade. Chaque toile représente alors bien plus qu’une simple scène, c’est une véritable péripétie qu’elle décrit, qui, souvent, est assez inusitée. Son approche se veut moderne et dynamique. Les choix de couleurs vives permettent d’illustrer sa façon particulière de percevoir l’espace. La perspective atmosphérique et l’usage de la texture en empâtement, donnant une apparence de détails, sont au cœur de l’aspect impressionniste de son art.
À l’automne 2021, il intègre l’Académie des beaux-arts de Québec où il aura la chance de pratiquer une technique plus réaliste, en s’intéressant à l’anatomie et au portrait. Il établit alors son atelier permanent à Québec pour la réalisation des commandes personnalisées. En 2022, il se procure un véhicule récréatif afin d’optimiser les voyages prévus pour les années à venir, car, bien entendu, cet artiste prévoit avoir le vent dans les voiles pour les décennies à venir.
Crédits photo : © Drowster
DÉMARCHE
Parcourir le monde derrière son chevalet à la recherche des paysages les plus pittoresques, voilà ce qui anime cet artiste peintre. À son sens, il faut, avant de savoir peindre, savoir prendre le temps d’observer. C’est par l’intermédiaire de la nature, des rencontres, de la découverte, de l’amour, et de la passion que l’observation prend une dimension plus inspirante. La pratique de la peinture oblige à la sérénité, la motivation et la persévérance, des critères qui nécessitent d’abord et avant tout l’intérêt, qui est à la base de la pratique. Le talent n’est idolâtré que par ceux qui ne comprennent pas ces ingrédients. Avant d’idolâtrer, il faut analyser pour comprendre le processus qui mène au résultat, le reproduire, et faire mieux. Mais surtout, il faut faire différemment, car ce qui rend une oeuvre magnifique, c’est son unicité.
Face au chevalet, le peintre oublie tout ce qui pourrait sembler important pour autrui. Tout ce qui compte, c’est la toile et le paysage qui se cache derrière elle. La spontanéité est au cœur de sa démarche, puisque c’est l’engouement face à un nouveau lieu qui fait surgir en cet artiste la vision de couleurs éclatantes. Tout en ayant un souci de réalisme dans ses compositions et perspectives atmosphériques, il ne se contraint pas à reproduire de manière exacte la réalité. Il laisse tout simplement aller ses mouvements afin d’obtenir un résultat impressionniste réinventé. Sa proximité avec la nature l’oblige à adapter sa méthode de peinture aux différentes conditions qu’elle lui offre. Tempête de neige, pluie, soleil à contre-jour, moustiques qui s’enlacent dans la couche picturale et froid extrême, sont toutes des opportunités de développer une nouvelle technique pour produire un résultat inattendu. Un résultat qui exprime, au-delà d’une simple peinture, une aventure.
Crédits photo : © Nick Spooner